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Qui suis-je ?

Pas si simple de répondre à cette question, en tout cas par l’étiquette d’un métier ça c’est sur !

Voyage aux pays des mille et une nuits

A l’âge de 15 jours je me retrouve propulsée dans les nuages dans un vol de La France en direction de l’Egypte.
Je vis mes premières émotions, au Caire, jusqu’à 3 ans.
Expatriée, je suis bercée par les ondes orientales, les saveurs, les épices colorées, une nounou égyptienne « Nadia » au milieu de l’une des merveilles du monde; les pyramides d’Egypte. Des souvenirs lointains qui me marquent pourtant profondément. J’y vis de l’âge de 15 jours à 3 ans. Puis, nous nous envolons, à nouveau, en famille, cette fois-ci vers Istanbul la capitale de la Turquie. Cette ville regorge de trésors culturelles et d’une immense richesse historique.

Je suis scolarisée au sein d’une école anglaise jusqu’à l’âge de 5 ans.
Mes premières années de vie au Moyen-Orient me construisent. J’y apprends la tolérance vis à vis de la différence de l’autre à travers sa religion, sa culture, sa façon de penser et de lire le monde. La philosophie orientale impacte mon esprit et mes cellules. Je suis sensibilisée dès le plus jeune âge à l’intérêt d’une interculturalité ancrée dans les mœurs. Cette notion représente l’ensemble des interactions entre des cultures distinctes, dans un objectif de respect et de préservation des identités culturelles. Elle permet d’accepter et de valoriser la différence de l’autre, ceci dans un rapport égalitaire.

Descente aux enfers

Mes parents s’installent ensuite en France, à Angoulême.
Ce déracinement contrasté entre Istanbul et Angoulême me permet de développer très jeune une forte adaptabilité. J’intègre une école primaire, en classe de grande section de maternelle.
Ma scolarité se passe plutôt « bien » jusqu’à mes 12/13 ans.
Petite, sensible, je suis déjà préoccupée à résoudre les conflits dans la cours de récréation. Je joue à la « médiatrice » pour nouer ou renouer des liens.
Progressivement, je décroche avec le système scolaire.
Décrochage scolaire. Ennui. Mauvaises notes.
Je m’ennuie, je n’accroche pas avec la méthode d’enseignement et les contenus des programmes.
Je cultive intérieurement mes rêves de petite fille sans pouvoir les exprimer ni les vivre à l’école.
A l’âge de 13 ans, sonne le lancement officielle de la descente au enfer. Elle sera rapide, brutale. Je trouve les enseignements déconnectés de la vie réelle, dépourvus de sens et de pragmatisme. Je me sens ailleurs.
Broyée par un système qui part à la dérive.

L’école me stresse. Son système de notation.
De compétition. D’évaluation.

Les remarques désobligeantes de certains professeurs : « je vais te mettre au placard » en CE2. Cela me bloque intérieurement et psychiquement. Mon potentiel est littéralement freiné voir bloqué. Je rêve secrètement d’une autre vie, pleine de couleurs et de magie.

Je me crée au fil du temps, un monde imaginaire, une manière d’apaiser une réalité morbide et mortifère. Je m’invente un autre monde, doux, brillant, joyeux. Pleins de sourires et d’actes de gentillesse.

La réalité et pourtant tout autre, je redouble ma 3ème. Je ne suis pas préparée à ce qui m’attend, la pire rencontre de ma vie : « une conseillère de désorientation ».

J’ai 15 ans, je suis dans un bureau sombre, sans fenêtres, en face d’une femme au teint blafard. Elle s’engage durant une heure dans un monologue reprenant mes mauvaises notes et les commentaires qui vont avec. Je me sens comme un accusée dans une cours d’assise.

Mon heure a sonné : condamnation imminente. Heureusement pour moi je ne prends pas la peine à perpétuité. Je souhaite mettre en évidence le fait que « conseillère » n’est pas approprié pour évoquer le métier de cette femme.
Je vote plutôt pour « croque mort ».
C’est à dire une employée des pompes funèbres chargée du transport de mon corps au cimetière.

Mais comment peut-on autant manquer de savoir-vivre ?
Il y a pourtant une partie de moi qui reste libre : mon âme.
A la fin de cette plaidoirie à sens unique, elle terminera sa prise de parole par le choix de la plaque de ma tombe : « il n’y pas de solutions ».

Je ne peux donc pas intégrer le lycée comme les autres camarades.

J’ai 15 ans, je suis perdue, blessée et je me sens dépossédée de mes choix.

Du décrochage scolaire à cheffe d’entreprise surdiplômée

DE BAC – 5 à 2 BACS + 5
• De l’échec de l’école à la création de Change

2005: Je redouble ma 3ème

Je démarre un parcours par la voie de l’apprentissage, un mot qui a du sens avec le recul puisque c’est le but de la vie : apprendre.

2006 : Je subis une orientation en BEP

Je subis une orientation en Brevet d’Etudes Professionnel (BEP) carrières sanitaires et sociales. Je me retrouve dans une cité HLM avec des personnes plutôt en difficultés.

2008: Diplôme d’État d’Aide Médico Psychologique (AMP)

Je réalise cette formation au sein d’un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). J’obtiens un 19 à un des oraux. L’un des jurys est un ergothérapeute. Il me dit « vous vous exprimez super bien » et votre travail est excellent. Vous devriez faire la formation d’éducatrice spécialisée !
Il plante une graine dans mon esprit. Je décide d’enclencher les démarches vers la prochaine marche.

2010: Diplôme d’État de Moniteur Éducateur (DEME)

J’échoue à la certification finale.
A cette époque, ma bête noire est le passage à l’oral.
Je me suis sentie tellement mal à l’école que cela a bloqué mon expression écrite et orale.
J’ai développé une forme d’auto sabotage inconscient.
Je recommence. Je réussis. J’obtiens un 19 avec les encouragements du jury à poursuivre mes études.
J’ai 23 ans, j’obtiens le niveau bac.

2015: Diplôme d’État d’Éducatrice Spécialisée (DEES)

Je fais un mémoire seule, en 6 mois, par la voie de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). J’obtiens alors un bac +3 en 6 mois.
Une nouvelle porte. Un déclic.
Je prends conscience que « je suis capable de… ». RÉUSSIR.
Je sens une certaine ambition intérieure.
J’ai envie de me prouver à moi-même que je mérite mieux.
Que je peux vivre mes rêves de petite fille.

2016: Double Master

Le Diplôme d’État d’Ingénierie Sociale (DEIS) de l’Institut Régional de Travail Social (IRTS) et le Master Conseil & Management des organisations de l’Institut des Administrations des Entreprises (IAE).
Je réalise un mémoire de recherche en sciences humaines et sociales (120 pages sans les annexes).

J’échoue à la certification finale. A l’oral.
J’ai 3 docteurs et un ingénieur en face de moi.
Mes vieux démons se réveillent.
Je m’autosabote.
Il y a une part de moi qui ne se sent pas à la hauteur.
Je valide tout de même l’écrit.
Je prends le risque de ne pas suivre la méthodologie qui nous a été enseigné durant 3 ans et demi. J’en choisis une autre.
J’innove.
Je recommence et je réussis à le seconde tentative.

Tout est possible dans la vie

J’ai 33 ans, je prends conscience que je suis plus diplômée que la majorité des personnes de mon âge. J’ai 5 diplômes et deux masters. Lorsque je reçois les deux précieux sésames tant attendus, je prends conscience d’autre chose : cette collection de diplômes ne détermine ni mon bonheur ni ma valeur.

Le chemin pour y parvenir a été en revanche riche d’enseignements de vie. De plus, ce parcours me permet d’incarner un véritable message porteur d’encouragements et d’espoir. La persévérance peut mener loin. Je prends conscience aussi que les fondamentaux de la vie ne sont pas enseignés à l’école. C’est pourquoi j’ai décidé de créer Change.

Il est nécessaire de différencier la performance cognitive de l’intelligence. La performance est liée à une note, à un résultat quelconque alors que l’intelligence est davantage liée au niveau de conscience, à la sagesse. Plus une personne est intelligente plus elle fait preuve de gentillesse, respect envers les autres.

Les êtres humaines ne sont pas uniquement des cerveaux.
Ce sont avant tout des êtres sensibles avec un cœur et une âme.
C’est précisément à ces parties d’eux que je souhaite aujourd’hui m’adresser à travers mes différentes interventions et prises de paroles.

Expérience professionnelle

Je mène une carrière de 18 ans dans le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), auprès de grandes ONG et organisations telles que la Croix-Rouge Française, le Groupe SOS (plus grande entreprise sociale européenne), APF France Handicap.
Durant ce temps, j’exerce diverses missions d’accompagnement éducatif et médico-social, de coordination et de gestion de projets.

J’intègre par la suite une agence de communication digitale en tant que responsable du développement.

Puis je crée Change suite à la rencontre avec mon premier client, Arnaud Collery, un grand conférencier international, auteur, coach de dirigeants dans une quinzaine de pays. Il est spécialiste de l’épanouissement professionnel.
C’est mon client car je l’aide à développer Humanava, sa startup, mais je me forme à son contact bien entendu.

J’ai participé au coaching et à la réalisation des masterclass de la plateforme Humanava sur les thématiques suivantes :
• Créativité et innovation avec Philippe Boulanger
• Art Oratoire avec Thierry Watelet
• La réinvention et la résilience avec Arnaud Collery
• L’intelligence émotionnelle avec Régis Rossi
• La prévention du burn out avec Aude Selly
• Le dépassement de soi avec Théo Curin
• La diversité et l’inclusion avec Samira Djouadi
• Doper son cerveau avec Biliana Todorova
• L’optimisme avec Jean-Philippe Ackerman

Ces personnalités font parties des meilleurs conférenciers de France.

Plus d’infos ici:
https://www.humanava.com/fr/masterclasses

Le chemin de réalisation de soi

Aujourd’hui, 20 ans plus tard, j’ai 35 ans et je suis une femme surdiplômée. J’ai compris que mon décrochage, l’échec scolaire que j’ai vécu et en fait celui de beaucoup d’autres. Je prends conscience au fil des retours que je récolte en partageant mon histoire que c’est un véritable « fléau de société » !

C’est un devoir pour moi d’en parler aujourd’hui pour aider ceux et surtout celles qui vivent la même situation.
Protégeons le cœur des enfants pour les aider à devenir qui ils sont et non pas ce que la société, le système scolaire souhaitent qu’ils deviennent.

Non, une vie réussie n’est pas lié au fait d’avoir le meilleur diplôme de la meilleure école. Cela va bien au delà de cette croyance populaire complètement erronée et désuète.

L’être humain a besoin de trois fondamentaux : se sentir aimé, libre,
trouver du sens à ce qu’il fait (la fameuse quête de sens).
Toute sa vie, il tentera de répondre à ces quatre grandes questions : « d’où je viens », « qui suis-je ? », « où vais-je ? » « pourquoi ? ».

Sur ce chemin tortueux, j’ai surtout pu faire la plus belle rencontre de ma vie : moi m’aime. J’ai appris à me découvrir et j’ai découvert des trésors !

J’ai défié les probabilités et défini mon propre chemin.
Ce n’est pas un échec scolaire qui me concerne personnellement mais plutôt l’échec du système éducatif dans sa globalité.

En effet, il n’est pas adapté à toutes les formes d’intelligence et il génère de ce fait de la souffrance chez les enfants et les jeunes.
Durant ce cheminement fait de progrès, j’expérimente l’échec à 4 reprises. Avec le recul, je comprends que l’échec est une expérience initiatique de progrès.

Je décide de capitaliser sur les enseignements de l’échec de façon à créer un terrain fertile de réussite pour les autres. Je lance une première conférence : « un nouveau regard sur l’échec ».
Je développe une forte persévérance, un état d’esprit orienté solution, une intelligence de l’instant et des situations.
A chaque étape, je m’autorise à rêver plus grand, plus beau, plus intensément.
Aujourd’hui, je peux dire que je vis mes rêves de petite fille.

Et ce n’est que le début !
Je peux enfin être qui je suis comme je suis et rayonner ma liberté.
C’est la voie de l’entreprenariat qui me le permet.
A l’école, on me reprochait d’être trop rêveuse et inattentive.

Aujourd’hui, je propose des conférences pour aider les enfants et les adultes à rêver grand en captivant leur attention par des mots percutants et motivants !

Cultivez ce que l’on vous reproche, c’est précisément votre zone de
génie !

 

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